Yamadera

Son nom officiel est Risshakuji mais il est désormais plutôt connu comme Yamadera, le temple de la montagne. Inscrit dans les 100 paysages de l’ère Heisei, le temple bouddhiste est, comme son nom l’indique, plutôt haut perché. Il impose une promenade un peu sportive mais avec à la clef une vue planante sur la cité de Yamagata et les montagnes environnantes. Le lieu peut être aussi un véritable labyrinthe…

Forêt sauvage mais maîtrisée, ascension mystique et petites statues mignonnes ou drôles qui accueillent le visiteur à la montée. Yamadera réunit toutes les facettes charmantes des lieux de culte japonais à visiter, qu’ils soient shintoïstes ou bouddhistes. En l’occurrence, c’est le dernier culte qui règne ici. Yamadera a été fondé en 860 par le moine Ennin de la branche Tendai, un bouddhisme importé de Chine au début de l’ère Heian.

Yamadera

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Le lieu fait aussi partie de ces sites touristiques au Japon qui gardent une part de leur mystère. L’office du tourisme, clairement indiqué à proximité du début de l’ascension a été et reste pour nous, toujours introuvable. De même le feu bouddhiste (similaire à celui du mont Misen sur l’île de Miyajima), qui brûlerait depuis près de 1000 ans et participe à la célébrité du lieu, n’est pas le plus facile à trouver. A priori dans le pavillon principal de l’ascension, le Konpon-chudo, même si, de notre côté, aucune indication sur place, n’a pu confirmer la localisation.

Yamadera

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La particularité première de Yamadera, mis à part le kiezu no hi (feu éternel), sont ses mille-et-quelques marches qui permettent l’accès aux nombreux bâtiments du temple. Entre 30 et 40 minutes sont nécessaires pour grimper. Et reprendre son souffle de temps en temps. La beauté de la forêt environnante et des roches naturellement sculptées impose de toute façon quelques haltes photographiques.

Yamadera

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Au pied du mont Hoju, l’entrée principale à la Sanmon gate, qui constitue le début de l’ascension, est payante (8 h à 17 h, 200 yen), de même que la Yamadera Treasure House (8h30 à 17h, 200 yen, fermée en hiver), à retrouver plus haut, qui renferme les trésors du temple dont plusieurs statues bouddhiques. Promeneurs du dimanche et groupes scolaires se croisent parfois le long de la montée qui est toute de même assez connue chez les Japonais.

Yamadera
Le chemin qui mène à Yamadera, équipé d’un escalier, zigzague à flanc de montagne, proposant parfois plusieurs voies séparées menant à autant de bâtiments différents. Une fois tous les recoins éclusés, le bout de la route amène logiquement au pavillon le plus connu de l’enceinte, le Kaisando hall.

Yamadera

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Et à la gauche du Kaisando se trouve celui qui surplombe l’ensemble du temple, le petit pavillon orange Nokyodo hall. Un petit chemin à la droite du Kaisando amène au terminus de la visite du Yamadera, le Godaido hall qui est aussi un observatoire permettant d’admirer la vue de la vallée au sud de la ville de Yamagata.

Yamadera

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La spécialité du coin : le tamakon (玉こん), trois boules de konjaku cuites dans de la sauce soja, avec une touche de moutarde.

Yamadera

Comment s’y rendre ?

Le temple Yamadera se situe à 5min à pied de la station du même nom. En venant directement de Tokyo, via la Tokyo station, il faut emprunter un Akita Shinkansen ou un Tohoku Shinkansen jusqu’à Sendai puis changer pour la JR Senzan line (environ 12000 yen et 2h30 ).

 

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