Hakodate

Hakodate, son fort en étoile semblable aux forts de Vauban en Europe, ses anciens entrepôts de briques rouges et… sa vue de nuit, vantée comme étant la plus belle du pays ! De notre côté, en suivant la liste des 100 paysages de l’ère Heisei, elle est la deuxième renseignée sur Nippon100, après la vue de nuit du bassin de Kofu (Yamanashi). Mais celle d’Hokkaido est bien plus connue et fréquentée, et mérite définitivement l’ascension si l’on est près à affronter la forte affluence…

Autant de petites lumières scintillantes que de visiteurs se précipitant vers les balcons d’observation, téléphones en main prêts à se “selfiser” devant la “vue nocturne d’Hakodate”. Si pour la vue de nuit du bassin de Kofu, la grande difficulté fut de trouver l’endroit précis et le bon moment pour la photo, à Hakodate, il fallait plutôt se frayer un chemin dans la foule des visiteurs. Le jeu en vaut malgré tout la chandelle tant le spectacle des lumières de la ville brillantes et colorées laissent des étoiles plein les yeux.

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Mais la surabondance touristique peut être un frein pour celui qui se sentirait un peu claustrophobe et qui n’aurait pas la patience d’attendre le bus pour la descente, (compter au moins une heure de file d’attente pendant les périodes d’affluence, après le coucher du soleil). Au moment où nous l’avons visité, début août 2017, le téléphérique qui y amène habituellement n’était pas en fonctionnement. Les moyens pour accéder à l’observatoire, de 17 h à 22 h étaient le bus spécial ou le taxi. Voir le “Comment s’y rendre” pour plus d’informations.

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Si la vue de nuit se trouve en première place de nombreux documents touristiques d’Hakodate, la ville regorge de points d’intérêt, accessibles à toute heure de la journée. Notamment les nombreux bâtiments d’inspiration européenne. En effet, le port d’Hakodate a été l’un des tous premiers du pays (avec Yokohama et Nagasaki) à s’ouvrir aux échanges commerciaux internationaux lors de la réouverture du pays, en 1859.

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On peut ajouter aussi la rue des anciens entrepôts de brique rouge Kanemori, à vivre aussi le soir grâce à son “beer hall” d’inspiration allemande. Autre palette de couleurs avec l’ancien bâtiment public jaune et bleu et de style colonial (pas de location de kimono ici mais bien de costumes d’apparat d’inspiration européenne).

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Il ne faut pas oublier non plus le Goryokaku, le grand fort d’inspiration européenne (l’architecte Takeda Ayasaburo s’étant inspiré de l’ingénieur français Vauban), dont la forme en étoile peut être observée du haut de la tour d’observation voisine, de 107 mètres (900 yen la montée).

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Comment s’y rendre ?

Rejoindre Hakodate depuis Tokyo peut se faire intégralement en shinkansen depuis le printemps 2016. Le trajet dure près de 4h30 heures en tout (en comptant la liaison de Shin-Hakodate-Hokuto station jusqu’au centre-ville) et coûte environ 23000 yen. Une alternative plus rapide reste l’avion, dont les tarifs en low-cost commencent à 5500 yen avec Vanilla Air.

Pour se rendre à l’observatoire du mont Hakodate, un bus spécial effectue l’ascension depuis les environs du temple Hakodategokoku (400 yen aller simple). La ropeway n’était pas fonctionnelle durant notre visite : pour vérifier son statut et la fréquentation touristique de l’observatoire, c’est ici (normalement 1280 yen aller-retour). La course en taxi se chiffre à plusieurs milliers de yen (jusqu’à plus de 10000 !) selon la saison, l’heure et l’affluence.

A noter que de 17h à 22h (les bonnes heures pour voir la vue de nuit), seuls le bus spécial et les taxis sont autorisés à prendre la route de l’observatoire. De nuit, sans trottoirs et avec de nombreux bus et taxis qui font l’aller retour sur la route serrée et en lacets, le trajet à pied est à éviter même s’il semble possible.

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