Nikko

Le seul paysage de la préfecture de Tochigi qui soit dans la liste des 100 paysages de l’ère Heisei est l’incontournable Nikko, porte d’entrée sur le Parc naturel du même nom aux nombreux temples et sanctuaires. Depuis Tokyo, de nombreux visiteurs se laissent séduire par l’escapade naturelle à la découverte de l’Histoire du Japon : le sanctuaire Toshogu est l’impressionnant mausolée de Tokugawa Ieyasu, l’unificateur du pays et premier shogun de l’ère Edo.

Il est réputé pour être le sanctuaire le plus ouvragé du Japon. Le Toshogu, construit progressivement autour du mausolée de Tokugawa Ieyasu par son petit-fils (et troisième shogun) Iemitsu, est un impressionnant ensemble de 42 bâtiments. Dont beaucoup sont encore plus richement ouvragés que le sont habituellement les autres temples et sanctuaires japonais, avec leurs assemblages de bois précieux et bas-reliefs colorés.

L’un des bâtiments les plus photographiés de Nikko reste la pagode à cinq étages (datant de 1650 mais reconstruite en 1818 après un incendie). L’entrée du Toshogu est sur la même esplanade (tous les jours de 8h à 16h ou 17h, 1300 yen). Suivent, dans l’ordre, quelques entrepôts, la porte Yomeimon, le hall Honjido puis enfin le sanctuaire principal.

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Immédiatement à droite du sanctuaire, la porte Sakashitamon permet d’accéder à l’escalier qui mène au mausolée de Tokugawa. Surtout, elle possède le bas-relief le plus célèbre de Nikko, le nemurineko, littéralement le chat qui dort. Le mausolée, enfin, est bien plus sobre que le reste des bâtiment.

Nikko Nikko

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Le sanctuaire Toshogu n’est qu’un des nombreux temples et sanctuaires de Nikko. À ses côtés, le Futarasan-jinja et le Rinno-ji constituent l’ensemble du secteur classé au patrimoine mondial de l’Humanité. Le temple Rinno-ji a été fondé par le moine Shodo Shonin en 766, et est la première structure de la zone de Nikko, qui deviendra rapidement sacrée.

Une bonne manière de s’immerger dans cette Histoire, à côté des sanctuaires principaux est de se promener dans les nombreux sentiers qui entourent les bâtiments et s’enfoncent dans le parc naturel en croisant de nombreux sites et vestiges sacrés (et moins de touristes).

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Nous avions choisi de suivre le sentier Takinoo, qui commence au pont sacré Shinkyo (celui qui n’est pas accessible au public et traverse la rivière exactement à l’emplacement où Shodo l’avait fait il y a plus de 1000 ans) et débute l’ascension du mont Nantai. Cette courte randonnée permet de découvrir une autre pagode, les pierres du Yin et du Yang, six représentations de Bouddha – les Rokubu-ten et la pierre Tegake sur laquelle il faut poser sa main pour améliorer son écriture.

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Le pont Shinkyo.

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Comment s’y rendre ?

Nikko est facile d’accès depuis Tokyo, à seulement 125 kilomètres au nord, ce qui en fait une destination populaire pour un day-trip. Plusieurs possibilités en train, depuis Asakusa avec Tobu railways (1360 yen, deux heures); depuis Shinjuku avec JR (4000 yen, deux heures); ou en JR Tohoku Shinkansen en passant par Utsonomiya (5000 yen pour 100 minutes, la meilleure option avec un JR pass).

D’avril à novembre, des highway bus existent même directement depuis l’aéroport de Narita (4500 yens, 3,5 heures).

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